La probabilité d'une guerre mondiale est proche de 100%, voici pourquoi en un résumé indicatif des vrais problèmes
La Chine (partie 1)
La Chine (partie 2)
Économie, géopolitique, prévisions
Pourquoi est-il nécessaire de connaître les découvertes de la psychanalyse pour mieux comprendre la politique ou la géopolitique? (Mise à jour 2021-04-25)
L'Iran et les autres pays plus ou moins similaires (Syrie, Liban)
La Russie (partie 1)
La Russie (partie 2)
La Russie (partie 3)
Quelques questions intéressantes
L'Europe de l'Ouest (partie 1)
L'Europe de l'Ouest (partie 2)
L'Europe de l'Ouest (partie 3)
Sommes-nous à quelques mois, quelques semaines, voire quelques jours d'une troisième guerre mondiale cette fois nucléaire?
Dossier : Tentative de coup d'Etat en Turquie
Brexit : Le troupeau se rebiffe
Un monde de fous
Le réchauffement climatique, vrai ou faux?
Nos prévisions pour 2016
Ils jouent avec les réfugiés !
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Brexit : Le troupeau se rebiffe Le marché commun a été pendant longtemps
une union économique à 6 pays. C'était surtout les
grandes
entreprises qui en bénéficiaient, le citoyen ordinaire
restant
soumis aux contrôles douaniers et aux règles propres
à chaque
pays. Le passage à neuf pays a été
accompagné d'une meilleure
mobilité des citoyens d'un pays à l'autre. Le projet
européen
était alors supporté par la très grande
majorité des habitants,
de nombreux jeunes ont commencé à se rendre dans les
divers pays de
l'union pour y étudier ou travailler.
Après 1990, la chute
de l'URSS a été suivie de l'accession à l'UE de
nombreux pays qui
faisaient autrefois partie du bloc de l'Est. L'arrivée
continuelle
et massive de travailleurs en provenance de ces pays a peu à peu
exercé une pression importante sur les salaires et les
conditions de
travail. Les énormes différences de salaire entre les
pays de l'Est
et les autres pays européens ont conduit à la
délocalisation
croissante de nombreuses entreprises. Les nouvelles règles
européennes permettant le travail à l'intérieur
des autres pays
suivant les conditions du pays d'origine, et cela pendant une
période
assez longue, ont encore aggravé la pression sur les
travailleurs
des pays d'Europe de l'Ouest. Il est fort probable que cette pression
sur les salaires ait été l'un des buts de
l'intégration des pays
de l'ancien pacte de Varsovie même si des facteurs
géopolitiques
ont certainement joué un rôle primordial. L'augmentation
du chômage
et la chute continuelle du pouvoir d'achat dans les pays d'Europe de
l'Ouest ont créé un début de mécontentement
dans la population
locale. Les populations des pays de l'Est n'avaient pas et n'ont
d'ailleurs toujours pas la même vision de l'Europe. Venant d'une
économie dans laquelle l'État pourvoyait largement aux
besoins de
base et dans laquelle le chômage était quasi inexistant,
ces
populations voyaient dans l'Europe de l'Ouest le "paradis des
consommateurs" et n'avaient pratiquement aucune idée de ce que
sont réellement les sociétés capitalistes
occidentales. Ces
immigrants venus de l'Est ont cru accéder à un monde
d'abondance
dans lequel il était facile de devenir riche. Bien entendu, ils
croyaient également recevoir une aide importante de la part des
Etats, n'envisageant pas que les avantages dont ils disposaient
auparavant n'existeraient plus. L'intégration des pays de l'Est
dans
l'Union Européenne a été à la base de
tensions importantes entre
immigrés et populations locales.
La suite fut l'introduction
de la monnaie commune. Au départ l'Euro a reçu le soutien
de la
très grande majorité des populations dans presque tous
les pays,
d'autant plus que cela fut associé à l'ouverture des
frontières
"intérieures". Toutefois, l'inflation galopante qui a
accompagné la mise en place de la monnaie commune a refroidi les
ardeurs de nombre de défenseurs de l'Euro. Ceux qui suivaient de
plus près l'évolution de l'économie avaient
déjà remarqué la
création d'une bulle immobilière et boursière
ainsi qu'une
désindustrialisation de plus en plus marquée. Il y avait
d'un côté
la création rapide d'une richesse financière, entre
autres au moyen
des "produits dérivés du crédit", et de l'autre
une
réduction tout aussi rapide de l'économie réelle.
Le volume de la
consommation devenait un multiple de plus en plus grand du volume de
la production. Même si d'un point de vue financier la baisse de
la
production était compensée par les gains de l'"industrie
financière", il devenait de plus en plus clair qu'une crise
grave risquait de se produire. Les autres pays allaient tôt ou
tard
refuser d'échanger du travail et des ressources contre de
l'argent
créé à partir de rien.
Alors que l'éclatement de la bulle
financière commençait à se produire, les attentats
du 11 septembre
2001 à New York viennent bouleverser le paysage
économique et
politique. Sous prétexte de faire face à une crise
engendrée par
ceux-ci, de grandes quantités d'argent sont créées
par les banques
centrales et utilisées pour "sauver" les banques et
grandes entreprises, surtout américaines, menacées par le
début
d'éclatement de la bulle financière. L'attaque par les
États-Unis
de l'Afghanistan, de l'Irak, les menaces contre la Libye, la Syrie,
l'Iran, le Soudan, la Corée du Nord sont alors autant de signaux
d'alarme indiquant que les règles internationales, le respect de
la
souveraineté des Etats avaient cessé d'exister. Ces
tensions
géopolitiques ont eut un effet négatif important sur le
commerce
international de l'Occident. La situation des citoyens de base mais
aussi de la classe moyenne s'est rapidement dégradée.
Sont
venus ensuite les traités de Maastricht et de Lisbonne, dont
l'effet
essentiel a été de transférer le pouvoir des
gouvernements
nationaux vers la banque centrale européenne dirigée par
d'anciens
directeurs de quelques très grandes banques privées
occidentales et
vers un groupe de bureaucrates non élus. Ce fut un choc de voir
que
lorsque les populations refusaient les traités, une
deuxième
consultation était organisée et dans le cas où
elle se révélait
à nouveau négative, que le pouvoir de ratification
était transmis
au parlement local qui les ratifiait contre l'avis des
électeurs. En
clair, ces nouveaux traités ont été purement et
simplement
imposés! Dès lors, ce qui jusque là
n'était considéré que
comme "souhaits plutôt délirants" exprimés par les
milieux les plus riches, c'est-à-dire la création de
mécanismes
permettant de transférer le pouvoir des gouvernements et des
Etats
vers les milieux financiers, se révélait tout à
coup comme un fait
accompli. Même si seule une minorité malgré tout
significative a
pris conscience de l'enjeu, ce "coup d'état" des milieux
financiers a été à l'origine d'une
véritable rupture entre
Bruxelles et une partie croissante des populations. La
dégradation
importante des conditions de vie de la très grande
majorité de la
population des pays européens qui fut le résultat des
réductions
budgétaires imposées par Bruxelles a accentué
cette rupture.
L'attaque de la Libye et le soutien aux terroristes en Syrie ont
montré que s'il n'y avait pas de ressources pour les budgets
utiles
pour les citoyens il y avait par contre suffisamment de ressources
pour aller faire la guerre contre des pays souverains, sans parler de
l'aspect humain mis à mal par le soutien aux terroristes
islamistes... La fracture s'est encore amplifiée avec le
traitement
quasi féodal imposé à la Grèce alors que
d'importantes ressources
étaient allouées à l'armement et aux manoeuvres
militaires
préparatoires à une agression contre la Russie. Le mythe
européen,
voire même le mythe occidental s'est effondré.
Le referendum
en Grande-Bretagne a été une tentative de faire taire
l'opposition
nationaliste. Malgré tous les moyens utilisés pour
aboutir à une
réponse favorable au maintien dans l'Union Européenne, la
manoeuvre
a échoué! Il ne s'agit pas d'un problème
purement anglais.
Les populations de presque tous les pays de l'Union Européenne
en
ont assez de la politique imposée par la banque centrale
européenne,
les bureaucrates de Bruxelles non élus et des ministres des
finances
qui sont presque tous d'anciens dirigeants de Goldman Sachs. Les
réactions des dirigeants de Bruxelles montrent qu'ils n'ont
visiblement rien compris. En signalant qu'ils feront tout pour
empêcher la tenue de ce type de référendum dans
d'autres pays, ils
dévoilent encore plus le déficit démocratique des
institutions
européennes qui apparaissent maintenant comme des outils au
service
de quelques grandes banques et de l'OTAN (et donc des
États-Unis).
La rupture entre les populations et les dirigeants de l'Union
Européenne est consommée, l'Europe ne pourra plus
survivre
longtemps ainsi. Bien sûr, il est toujours possible de tenter
d'imposer une dictature pour "remettre les populations dans le
droit chemin", mais celle-ci risque alors d'avoir des effets
politiques désastreux sur les populations des pays de l'Est.
Pourtant, les nouvelles lois de plus en plus répressives
créées
dans les pays de l'Europe de l'Ouest sous prétexte de lutter
contre
le terrorisme montrent que la voie de la dictature paraît
être le
chemin suivi.
De plus en plus de personnes commencent à
comprendre que le projet européen a été
détourné du but premier
annoncé et est en train de transformer l'Europe en pion
américain
destiné à être "sacrifié" dans une guerre
pour
affaiblir ou détruire la Russie, de la même manière
que le Japon
et quelques autres pays sont des pions manipulés en vue d'une
guerre
contre la Chine, de même pour quelques pays du Moyen Orient
destinés
à être lancés dans une guerre contre l'Iran, la
Syrie et le
Hesbollah. L'objectif de cette politique est de créer le maximum
de
destruction dans les pays qui menacent la domination américaine
sur
la planète tandis que les États-Unis resteraient la seule
puissance
industrielle intacte, comme lors de la seconde guerre mondiale. Ce
scénario n'a aucune chance d'aboutir. Par contre, une guerre en
Europe risque fort de conduire à la destruction totale des pays
européens.
Les financiers occidentaux ne se privent pas de
considérer les populations comme un troupeau dont il faut
éliminer
les "bouches inutiles" grâce aux restrictions budgétaires
adéquates, troupeau qu'on peut ensuite faire
entrer
dans l'arène pour combattre les
forces
opposées. Eh bien, on dirait que le troupeau se rebiffe!!
Ce
n'est très certainement que le début d'un séisme
qui va conduire à
la désintégration probable de l'Europe comme je l'avais
d'ailleurs
prévu dans un livre écrit il y a plus de 6 ans. La survie
de
l'Union Européenne ne serait possible qu'à la condition
d'une
réforme qui mettrait fin à la domination des milieux
financiers
pour recréer les bases industrielles adéquates mais aussi
remettrait en cause les avantages de dizaines de milliers de
bureaucrates oeuvrant au sein des institutions européennes. Vu
les
intérêts en jeu, cela ne se fera pas. L'avenir est sombre.
Conscients du problème, de nombreux citoyens vont quitter les
pays
de l'Union tandis que les immigrés venus d'autres continents
vont
rentrer chez eux, emportant avec eux une image absolument
désastreuse
des sociétés européennes. Les dirigeants
occidentaux vivent dans
un monde complètement coupé de la réalité!
L'auto-destruction de
l'Europe continue de plus en plus rapidement! CIESINT Publié le 2016-06-26 Nombre de lectures 14392
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