Description de la méthode d'analyse
Train <<maglev>> (coussin magnétique) fabriqué en
série en Chine


Analyse économique et prévisions

Evolution de la production de véhicules dans le monde. Courbe en forte hausse en bleu : Chine; courbe en forte baisse en vert : USA

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Description de la méthode d'analyse

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La meilleure façon d'expliquer la différence est d'utiliser un exemple pratique.

Evolution des coûts en fonction de la méthode d'analyse et de la méthode de gestion associée.

1 schéma théorique, 2 exemples pratiques


Un schéma théorique pour expliquer la différence entre les deux méthodes

a)  Analyse par éléments

    1) Etude des éléments (A,B,C...)  ce qui est statique

a1



    2) Une fois les éléments définis, on passe ensuite à l'étude des relations entre les éléments

a2



Dès que le nombre d'éléments devient important, on aboutit à une véritable "usine à gaz" dont il difficile de bien comprendre le fonctionnement  et dont le contrôle est extrêmement lourd et coûteux



b) Analyse par relations

    1) On étudie d'abord les processus, ce qui est dynamique

a3


    Les points de convergence des relations (ex N1) définissent les éléments



Exemples pratiques :


Le circuit électrique d'une automobile (analyse très simplifiée)


a) Analyse par éléments

A4

Chaque (circuit) élément est optimisé séparément suivant les contraintes qui lui sont propres. Il faut ensuite établir des relations entre ces éléments. L'abscence de prise en compte des autres éléments oblige à créer des circuits intermédiaires pour relier les éléments  à la batterie, au tableau de bord ou entre eux,. Plus le système à gérer est complexe, plus ces éléments intermédiaires (souvent appelés interfaces) deviennent nombreux voire eux-mêmes complexes formant une véritable "usine à gaz" dont l'idée peut être représentée par le schéma suivant:


a2




 Ces éléments intermédiaires sont plus souvent à l'origine des pannes ou de difficultés de contrôle.

b) Analyse par relations

Un circuit de distribution est créé en fonction de la répartition attendue de la puissance nécessaire et du nombre d'éléments à raccorder aux différents points de ce circuit suivant un schéma de ce type :

a5




Ce qui est créé en premier, c'est un circuit de distribution de la puissance électrique en fonction de la puissance utilisée aux différents endroits du véhicule. Les valeurs (volt, ampère)... sont déterminées pour chaque point de raccordement possible. Les circuits(éléments) sont optimisés en fonction des points de raccordement qui leur sont attribués, ce qui élimine les interfaces, les éléments intermédiaires.  Les processus de fabrication sont facilités.

Pris un à un, il arrive fréquemment que les éléments obtenus par la première méthode d'analyse (optimisés avec moins de contraintes) soient plus performants que ceux créés avec la seconde méthode. Par contre lorsque l'ensemble est considéré, la solution obtenue par la méthode d'analyse par relations est nettement plus performante et plus fiable tout en étant moins difficile à produire ou à réparer. Cette différence est de plus en plus grande au fur et à mesure que le système est plus complexe.



Un autre exemple : le calcul (simplifié) du coût d'un produit


Prenons le calcul (simplifié) du coût d'un produit. La méthode d'analyse par éléments est celle qui considère l'entreprise comme un élément isolé. L'analyste va établir la répartition des coûts en ne considérant donc que les coûts internes. Prenons comme exemple, pour une production de 20 produits, cette répartition des coûts  :

Tableau 1
Energie et matières premières importées :  30
Amortissements machines et technologie  :  30
Amortissements bâtiments                :   5
Frais administratifs                    :   3
Frais financiers                        :   2
Salaires                                :  30

Total                                   : 100
pour 20 produits soit un coût de 5 par produit

Devant un tel tableau, l'analyste va tirer comme conclusions que, comme il ne peut contrôler les coûts des produits importés et que les machines et la technologie sont nécessaires, seul "baisser les salaires" peut permettre de baisser les coûts.

Reprenons la même situation mais avec un autre point de vue. Le coût d'un produit est 100/20 = 5. Si nous qualifions de productivité le nombre de pièces produites par unité de temps de travail, étudions l'effet de la variation de la productivité sur le coût.  Restons dans le domaine de la simplicité et multiplions la productivité par 5 soit 100 pièces  produites. Il est fort probable (mais pas toujours vrai) qu'au minimum le coût de l'énergie et des matières va augmenter en même temps que le nombre de pièces produites. Augmentons-le proportionnellement, nous arrivons au tableau suivant :

Tableau 2
Energie et matières premières importées : 150
Amortissements machines et technologie  :  30
Amortissements bâtiments                :   5
Frais administratifs                    :   3
Frais financiers                        :   2
Salaires                                :  30

Total                                   : 220
pour 100 produits soit un coût de 2,2 par produit

Dans le premier exemple (tableau 1), si les salaires étaient réduits à 0 , le coût serait de 70 pour 20 produits soit 3,5 par produit.
Même en réduisant les salaires à 0, il n'y aurait pas moyen d'être compétitif. Problème intéressant !
Vous allez dire qu'avec les mêmes machines, les mêmes technologies, le même nombre de personnes, il n'est pas possible de multiplier la productivité par 5 !

Nous avons gardé le même prix pour les machines et les bâtiments mais cela ne signifie pas que nous ayons gardé les mêmes machines! Celles-ci sont également des produits dont la hausse de la productivité va faire baisser le prix. A prix égal, ils s'agira de machines plus perfectionées... Au niveau des bâtiments, une analyse plus poussée nous montrerait qu'une forte hausse de la productivité aboutit à une baisse des coûts.

Poursuivons notre analyse

A cause de l'amélioration et de la simplification des relations entre les éléments, l'impact de cette différence d'analyse peut aller jusqu'à multiplier la productivité par 5 et plus... et est proportionnel à la complexité du système géré, au nombre d'étapes nécessaires pour aboutir au produit final. Or, le monde moderne est de plus en plus complexe.

Le but de cette présentation simplifiée n'est pas d'effectuer une étude détaillée sur la question mais d'attirer votre attention sur quelques points importants. En réalité, en moyenne, ce qui détermine le coût réel le plus important dans nos pays est justement l'impact des coûts financiers directs ou indirects. Ensuite les coûts les plus importants sont liés à la spéculation, particulièrement immobilière. Toutefois il faut savoir que celle-ci est fortement associée aux coûts financiers.

Une analyse par relations n'isole pas l'entreprise de l'extérieur. Ainsi, l'impact de la spéculation immobilière va être pris en compte. Si les prix de l'immobilier doublent, non seulement le coût des nouveaux bâtiments de l'entreprise va également finir par doubler, mais surtout, à plus court terme, le prix des logements va augmenter, ce qui va faire baisser le pouvoir d'achat des salaires ou nécessiter la hausse de ceux-ci. Ainsi, il est fort possible qu'avec un salaire inférieur, les ouvriers et employés d'une entreprise d'un pays concurrent disposent d'un pouvoir d'achat plus important.

Si nous enlevons les coûts financiers directs et indirects, les résultats sont encore plus spectaculaires

Tableau 1b
Energie et matières premières importées :  25   
Amortissements machines et technologie  :  15
Amortissements bâtiments                :   2
Frais administratifs                    :   2
Frais financiers                        :   0
Salaires                                :  30

Total                                   :  74
pour 20 produits soit un coût de 3,7 par produit

Et le tableau suivant dans le deuxième exemple

Tableau 2b
Energie et matières premières importées : 125
Amortissements machines et technologie  :  15
Amortissements bâtiments                :   2
Frais administratifs                    :   2
Frais financiers                        :   0
Salaires                                :  30

Total                                   : 174
pour 100 produits soit un coût de 1,74 par produit

Quelle est la possibilité d'être compétitif en se basant sur une analyse par éléments telle que celle utilisée au début (tableau 1)? Nulle !!

Question intéressante ! Pourquoi ce type d'analyse par relations n'est-il pas utilisé dans nos pays ? Et si le succès des Chinois était dû (entre autres !) à l'utilisation d'une analyse de ce type ???

    Autre conséquence ! Si le coût d'un produit est réduit de 5 à 1,74 soit une réduction de 2,87 fois et que le salaire est réduit de seulement 2 fois, le personnel touchant ce salaire réduit disposerait pourtant d'un pouvoir d'achat plus important !!  Introduisons ce salaire réduit (divisé par 2 !) dans le tableau précédent (2b). Le coût est réduit de 174 à 159 soit 1,59 par produit. En fait malgré ce salaire réduit, le personnel disposera d'un pouvoir d'achat de 50% supérieur à ceux qui sont deux fois mieux payés... Malheureusement pour les adeptes de l'analyse par éléments, il ne s'agit que d'un petit aperçu simplifié de l'impact de cette autre méthode d'analyse. Il y a encore de nombreux autres éléments dont nous n'avons pas parlé...

Ainsi, la conclusion tirée en se fondant sur une analyse par éléments qui est "il faut baisser les salaires pour être compétitif" est totalement fausse. Le seul résultat de cette baisse des salaires va être la baisse du pouvoir d'achat et donc des ventes à l'intérieur du pays, ce qui va encore amplifier la crise.


J'imagine que la question suivante vous est venue à l'esprit : sommes-nous à ce point plus bêtes que les Chinois (et d'autres) pour que nous soyons amenés à utiliser une méthode d'analyse et de gestion aussi mauvaise comparée à la leur ?  Cela paraît impossible ! En fait, ce n'est pas cela la vraie question ! Alors pourquoi utilisons-nous cette méthode d'analyse par éléments?

En Occident, le but de l'activité économique n'est pas le développement de l'économie réelle mais la recherche du moyen qui permet, pour certains individus, d'obtenir le plus d'argent possible. Ce n'est pas l'efficacité de l'ensemble qui compte mais l'intérêt individuel. C'est cela la vraie différence entre l'Occident et certaines autres civilisations. L'individu des sociétés occidentales cherche à obtenir le plus grand gain possible pour lui-même et à court terme. Dans les sociétés orientales vieilles de plusieurs millénaires, les individus ont appris qu'un système de production dépend du travail de tous ses acteurs, de la base du développement créée pendant des millénaires. Le long terme est pris en compte. En Occident, si un individu trouve un moyen de devenir riche, il ne se pose pas la question de l'impact de ses actes sur la collectivité ni même sur ses enfants ou sur lui-même à plus long terme. 'On verra bien ensuite '. 'Après moi les mouches !' C'est cette culture de l'intérêt individuel à court terme qui est à l'origine de la méthode d'analyse par éléments parce que celle-ci permet des gains plus rapides, du moins à court terme et pour quelques individus. L'individualisme qui résulte des structures psychologiques créées par la société occidentale et son histoire est tellement ancré dans la psychologie des individus qu'ils en arrivent à ne plus être capables de croire ou d'accepter que dans d'autres civilisations, les gens puissent réagir autrement.

L'analyse par relations permet de déceler l'impact des actions entreprises par certains individus ou groupes d'individus. C'est avec ce type d'analyse qu'il m'a été possible de prévoir la crise actuelle il y a largement plus de 15 ans ou la chute de Lehman Brothers 3 mois à l'avance...


Le problème est que les actionnaires, comme tous ceux qui vivent de produits financiers, veulent le maximum de bénéfices à court terme. Le monde financier ne connaît que les bénéfices ou les pertes (financières) ce qui aboutit à l'utilisation d'une analyse par éléments, le résultat total étant la somme des bénéfices ou pertes dans chaque élément. Dans ce type d'organisation, techniquement,  il n'y a pas de place pour les relations  entre les résultats financiers et les conséquences pour l'économie réelle, l'environnement, la société...  Cette façon de gérer l'économie ne permet pas de tenir compte de la situation globale. Elle correspond à un choix de société dans laquelle l'intérêt à court terme de l'individu passe avant l'intérêt global ou même l'intérêt à long terme des individus.  Croyez-vous que les actionnaires se préoccuperont de savoir si dans 10 ans une entreprise sera encore capable de faire face à la concurrence avec le risque de faillite que cela entraînerait? D'ailleurs en prévision de cette faillite possible, ces actionnaires n'hésiteront pas à prendre des CDS contre leur propre entreprise, ce qui au moment de cette faillite leur fera gagner encore plus d'argent ! Détruire des moyens de production peut être aujourd'hui un moyen de gagner de l'argent!!

Ce genre de problèmes est étudié nettement plus en détail dans mes livres"



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