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La Russie (partie 1)

Je me suis intéressé très tôt à la Russie ou plutôt, à l'époque, l'URSS. Elle représentait, en théorie au moins, la priorité donnée aux producteurs, la recherche du développement de l'économie réelle plutôt que les gains financiers, une approche plus humaine.

J'ai donc lu le capital de Marx qui, d'un point de vue étude de l'économie, est une approche de très haut niveau mais qui reste centrée sur l'argent comme moyen d'échange et de gestion. Ce qui n'a pas tardé à me poser problème est que Marx adopte le point de vue que les masses populaires agissent suivant leurs intérêts objectifs, ce qui m'est très vite apparu en contradiction avec ma propre expérience. De même, la lutte des classes s'est également révélée être en contradiction avec ma propre expérience dans les milieux ouvriers. Si les ouvriers avaient bien une certaine tendance à lutter contre les patrons, ils n'avaient, par contre, rien contre le fait de maintenir les travailleurs étrangers (dont je faisais partie même en étant européen) à "leur place".

Je me suis rapidement aperçu que les "travailleurs" ne cherchaient pas à comprendre ou à changer le système mais à changer la répartition des gains, à être "Calife à la place du Calife". Ainsi, la politique coloniale ou néo-coloniale des états européens ou des États-Unis ne les dérangeait pas, ni d'ailleurs le non respect de l'environnement ou le problème de la recherche d'un niveau de consommation toujours plus élevé alors que les ressources de la planète sont finies et que l'Europe consomme beaucoup plus que ce qu'elle produit... Ne parlons pas d'un certain racisme envers les travailleurs étrangers de couleur. Bref, je me suis retrouvé face à une sérieuse contradiction entre la théorie politique et la pratique.

Malgré tout, il faut reconnaître que de nombreuses études bien faites ont été publiées par l'URSS. De même, il faut aussi reconnaître les progrès technologiques et industriels réalisés par ce pays sans l'aide du pillage d'autres nations et même, au contraire, en accordant une aide substantielle à d'autres pays.

Après avoir lu Marx, je me suis dit que peut-être, la réponse aux contradictions rencontrées entre la pratique et la théorie se trouvait dans les livres écrits par Lénine. Toutefois, j'ai rapidement abandonné la lecture de ces ouvrages car ils étaient en totale contradiction avec mes connaissances de la psychanalyse et mon expérience des relations humaines avec de nombreux milieux divers.

L'analyse de Marx a un côté scientifique, au moins sur le plan de l'analyse des flux financiers de l'économie. L'analyse de Lénine est plutôt idéologique, sur base de choix moraux fondés plus sur une croyance quasi religieuse en la bonté et l'objectivité des populations plutôt qu'une tentative de compréhension des problèmes au travers d'une approche scientifique la plus large possible, en basant les connaissances sur les faits, l'expérience pratique.

La Russie a été un pays essentiellement féodal avant la révolution de 1917. Celle-ci a été fondée en partie sur base d'une analyse marxiste de l'économie mais aussi sur base de la vision de la société qui était celle de Lénine. Les dirigeants du parti communiste russe ont décrété que les problèmes psychologiques étaient des problèmes de bourgeois et qu'ainsi, puisque la révolution prolétarienne y mettrait fin, seules les contraintes purement matérielles devaient être prises en considération. D'une certaine façon, le parti communiste russe n'était pas vraiment marxiste, l'idéologie prenant la place d'une approche scientifique non limitée aux connaissances de l'époque pendant laquelle Marx a écrit ses livres.

Le développement du pays fut fondé sur une base presque "chrétienne "de partage et d'égalité au lieu de critères de distribution de la richesse (biens et services) en fonction de la contribution de chacun à la production. Des critères fondés en grande partie plus sur une idéologie morale que sur une analyse, même marxiste, ont pris le pas sur le monde réel. Négliger les motivations non économiques fut une erreur grave.

Néanmoins, afin d'améliorer mes connaissances sur la grande puissance qu'était à l'époque l'URSS, je me suis mis à l'étude du russe, ce qui m'a permis de rencontrer un certain nombre de citoyens de ce pays. Je me suis rapidement aperçu que les notions associées à la psychanalyse étaient à peu près inconnues des soviétiques. Pendant ce temps, l'expérience pratique à divers niveaux des sociétés européennes continuait de me montrer l'importance de l'aspect psychanalytique des motivations des populations. Les tentatives pour réconcilier une approche purement économique, dite "scientifique", avec la réalité se révélaient de plus en plus une voie sans issue, en contradiction totale avec la réalité.

Il semble bien que le système mis en place dans l'URSS s'est appuyé sur le formatage des citoyens par l'intermédiaire du système éducatif et des médias et par une méthode de récompense – punition. Relisez la partie “mondes parallèles” du chapitre 9 et vous verrez immédiatement qu'il s'agit d'un modèle de société fondé sur le "deuxième monde". Rappelons rapidement les conséquences principales de cela:

  • Développement d'un comportement fondé sur les émotions et la recherche de l'acceptation sociale, de la reconnaissance par la société.

  • Recherche de la meilleure position sociale et surtout du “pouvoir”

  • Perte du contact avec le monde matériel (de la matière, de la nature...) extérieur, priorité au “monde intérieur

  • Ce modèle favorise l'émergence d'un individualisme effréné.

  • Comme l'état, le système (ou les parents) s'occupe de tout, les gens n'apprennent plus à réfléchir pour faire face à leurs besoins.

En conséquence, les émotions prennent le pas sur la raison. Mais outre ces problèmes, l'expérience m'avait conduit à découvrir qu'il est totalement erroné de considérer la femme comme pareille à un homme, ses motivations biologiques et en conséquence psychologiques sont différentes. J'avais déjà depuis bien longtemps découvert, avec stupeur, les manipulations effectuées par les classes dirigeantes pour contrôler les femmes et par leur intermédiaire contrôler les enfants et ensuite les hommes. Ce fut pour moi encore une plus grande surprise de découvrir que cette recherche de la manipulation des femmes avait débuté dès le début des années 1900 mais, en plus, qu'elles avaient également été reprises par les nazis.

Le désir d'égalité entre hommes et femmes au sens de la femme effectuant les mêmes tâches que les hommes m'est apparu comme une approche idéologique sans fondement. Pourquoi la femme devrait-elle être comme un homme pour lui être égale??? Sans compter que cela est totalement contraire aux découvertes de la psychanalyse ou même tout simplement à la biologie. Laissons les femmes être des femmes!!

En bref, le désir théorique d'égalité, objectif de la révolution, fut appliqué à l'excès aussi bien sur le plan social que sur le plan économique. Ainsi, la femme devait être égale à un homme, "pareille à un homme''. Cela sous-entendrait-il que l'homme lui est supérieur ou que la reproduction de l'espèce - s'occuper des enfants - est une activité inférieure !!?? Cette approche de la révolution russe par rapport à la position de la femme "pareille à un homme" - ( en niant sa biologie spécifique alors que d'autres cultures reconnaissent la différence et, plutôt que de poser la question en termes d'égalité ou de supériorité, la posent en termes de complémentarité) - a aggravé les problèmes psychologiques des femmes en séparant les êtres de leur biologie.

Une des conséquences du type de relations hommes-femmes qui découle de cette approche est la création d'un fort besoin de "paraître" ("être reconnu par les autres") chez les individus. C'est cela qui explique par exemple le désir actuel des hommes dans les pays de l'Est de posséder un véhicule dit "de luxe" tel qu'une BMW, Porsche, Mercédes, etc.... C'est également vrai pour certains produits désirés par les femmes mais c'est encore plus vrai pour l'extraordinaire croyance béate qu'ont nombre de femmes des pays de l'Est dans le "haut niveau de développement économique" atteint dans les pays capitalistes. C'est la raison pour laquelle nombre d'entre elles se font happer dans diverses escroqueries, un sur-endettement extraordinaire ou même le trafic d'êtres humains ou alors cherchent absolument un mari occidental.


J'ai décidé vers 1987 d'abandonner l'étude du russe parce que l'URSS m'a semblé aller inévitablement vers l'effondrement. Même si l'idée de départ, "donner une meilleure réponse aux besoins matériels de la population", peut certainement être considérée comme positive, la non-prise en compte de la structure psychologique dans l'analyse a été le germe qui a conduit à l'effondrement de l'URSS.

En outre, dans ce système tel que l'avait mis en place le parti communiste, l'argent restait le moyen d'accès à la richesse. Le système économique de l'URSS était en fait un capitalisme d'État. Comme dans tout pays capitaliste, le moyen le plus rapide d'accroître son niveau de consommation était d'agir en dehors des règles établies... ce qui mène inévitablement à la spéculation, à la corruption. Cela est encore fortement aggravé lorsque la structure psychologique qui est formée par le modèle de société mis en place aboutit à l'individualisme, la recherche du pouvoir et la priorité au monde intérieur (aux émotions, au ressenti).

Renforcer la répression ne sert pas à grand chose tant que le mécanisme qui est à la base du problème n'est pas modifié. Tant que l'accès à toute forme de consommation se fera à l'aide d'un moyen tel que l'argent, qui ne comporte pas en lui-même un lien direct à la production des biens et services consommés, subsistera le problème de la recherche par une partie substantielle de la population de voies détournées plus rapides pour entrer en possession de ce moyen d'accès à la consommation. C'est cela qui est à la base de la corruption.

La structure psychologique qui résulte du modèle de société mis en place dans l'URSS amplifie l'importance de la position sociale et favorise la répression de la contestation. La circulation de l'information est fortement freinée du bas vers le haut de la pyramide sociale. Il s'agissait d'une société avec une forte composante hiéarchique plutôt qu'une société fondée sur des liens sociaux plus horizontaux.


Une autre conséquence de l'importance des émotions est que toute science qui les étudie ou les met en question va susciter une forte réaction. Le rejet de la psychanalyse devient plus facile à comprendre d'autant plus que celle-ci aboutirait à remettre en question la "culture populaire" mise en avant dans l'URSS avec la création de républiques essentiellement définies par ces différentes cultures populaires. Le résultat de la mise en avant des cultures locales a été l'explosion de la Russie en républiques indépendantes au tout début des années 1990, une conséquence dramatique des décisions de Lénine et du parti communiste russe.

Une des conséquences de l'absence d'étude des problèmes décrits par la psychanalyse fut le refus de prendre en compte les analyses de Wilhelm Reich, médecin psychanalyste autrichien, qui dès 1932 a publié en allemand, à Copenhague (Danemark) une étude (traduite en français sous le titre "La psychologie de masse du fascisme") démontrant la prise (future) inévitable du pouvoir par Hitler en Allemagne, prise de pouvoir qui serait suivie d'une guerre mondiale lancée par ce pays au plus tard en 1945.

En 1940 les projets d'attaque de l'URSS par l'Allemagne ne pouvaient plus être ignorés à moins d'un "refoulement" particulièrement fort des nombreuses informations en provenance du monde extérieur suite à la priorité donnée à une approche idéologique plutôt qu'aux faits. Le refus d'intégrer les connaissances apportées par la psychanalyse, comme d'ailleurs en général l'absence d'analyse "par relations" a coûté la mort inutile de millions de citoyens de l'URSS lors d'une "attaque surprise" qui aurait dû être tout, sauf une "surprise". Les dirigeants du parti communiste russe de l'époque ont plus de 20 millions de morts inutiles sur la conscience pour avoir négligé de tenir compte des nombreuses informations à leur disposition.


Extrait du chapitre 18 du livre "Quel futur pour l'humanité"

CIESINT   Publié le 2017-08-18   Nombre de lecture 11760

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