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L'Europe de l'Ouest (partie 1)

Il y a déjà quelques dizaines d'années, j'ai commencé à voyager, travailler (de nombreux jobs dans différents secteurs, y compris au début : ouvrier d'usine, barman, aide cuisinier, etc...), étudier dans de nombreux pays de l'Europe de l'Ouest, cela de façon relativement intensive pendant presque une dizaine d'années, plus tranquillement ensuite. Bien entendu, pour étudier et travailler il a été nécessaire d'apprendre les langues des pays dans lesquels j'ai vécu. Ce fut l'occasion de découvrir une face méconnue de la réalité. Quelles leçons ai-je retiré de cette expérience ?

Ce fut le début d'une aventure mais aussi un choc, car la réalité vécue en direct n'avait rien à voir avec la présentation médiatique qui en était faite. Même s'il y a certaines bases communes aux diverses cultures des pays traversés, les différences culturelles sont bien plus profondes que ce que je pensais lors de mon départ. L'idée d'une Europe partageant une culture commune n'est pas très objective, seul un léger fond de culture judéo-chrétienne est présent dans chacun des pays, et encore, uniquement sous l'aspect de la priorité donnée à l'individu sur l'intérêt de la collectivité. La Scandinavie a une culture très différente de celle de l'Allemagne. Ce pays lui-même a une culture profondément différente de la France. L'Espagne, qui est déjà à l'intérieur de ses frontières un pays extrêmement divisé, a, en dehors d'une petite partie du nord du pays, une culture fort différente du reste de l'Europe. Rien qu'avec cette approche rapide de la question il est déjà possible de comprendre qu'il n'y a pas vraiment de culture européenne à proprement parler. Et nous n'avons pas encore abordé le cas de la Grande-Bretagne, de l'Irlande ou des pays qui faisaient autrefois partie du bloc de l'Est ...

En quoi consiste principalement ces différences culturelles? Elles résultent de l'effet de l'histoire sur les populations ainsi que des conditions climatiques et géographiques. Par exemple, la vie en Scandinavie est beaucoup plus rude qu'en Espagne, ce qui se comprend facilement. Il n'y a pratiquement pas besoin de chauffage dans la plus grande partie de l'Espagne et la production agricole y est abondante alors que c'est le contraire en Scandinavie. A cela, il faut ajouter la différence extraordinaire de luminosité. Rien que par cet aspect, un Espagnol en Scandinavie aurait beaucoup de mal à ne pas tomber en dépression. Pour comprendre cette région au nord de l'Europe, il est nécessaire de lire la mythologie scandinave, sinon on se trouve devant nombre de situations incompréhensibles pour quelqu'un qui vient d'un pays plus au sud. De même, sans connaître l'histoire de l'Inquisition ainsi que de la guerre civile et de la dictature de Franco, l'Espagne risque de paraître un monde étrange.

Il faut tenir compte de l'impact des deux guerres mondiales sur les pays européens qui y ont participé de même que des conséquences de la révolution de 1789 sur la France. Les tensions entre l'Écosse et l'Angleterre paraissaient surprenantes pour un voyageur des années 1970 alors qu'aujourd'hui la coupure entre les deux régions est manifeste.

En quoi l'impact du passé se manifeste-t-il? Dans les relations humaines, dans les relations entre hommes et femmes, entre adultes et enfants, dans le fait que les individus ont un esprit plus individualiste ou un peu plus collectiviste. Cela se manifeste aussi au niveau du pouvoir de la religion, de la façon de donner plus ou moins de priorité à l'économie réelle, aux technologies, à l'agriculture ou à l'industrie. Les guerres ont eu un effet important sur la pyramide des âges, sur l'âge moyen des populations et l'évolution sociale qui en a résulté.

L'absence ou la présence de colonies pendant une période assez longue a eu un impact sur le développement économique mais aussi sur la priorité donnée à l'économie réelle ou au monde financier, aux services. Les pays qui n'ont pas eu longtemps accès à de vastes richesses coloniales, comme l'Allemagne et la Scandinavie, ont une culture plus pragmatique, plus efficace et plus orientée sur l'économie réelle tandis que les pays qui ont eu un important empire colonial ont vu la création d'une couche supérieure de la population avec une mentalité plus hautaine, "coloniale", quasi féodale avec de plus fortes disparités dans la répartition des richesses et de plus fortes tensions sociales. Ces différences ne concernent pas seulement les relations sociales, elles se notent aussi très nettement dans la façon d'aborder l'enseignement des technologies. Par exemple, les Français affectionnent les concepts théoriques sans que les liens avec une possible application pratique soient très clairs, les Allemands ou les Scandinaves mettent beaucoup plus l'accent sur le lien avec le monde réel, la pratique.

Une autre surprise attend le voyageur aventurier. C'est la découverte du très grand nombre de travailleurs étrangers (non Européens), par exemple turcs en Allemagne, nord-africains en France. Mais ce n'est pas limité à ces deux pays, il y des travailleurs étrangers dans tous les pays de l'Europe de l'Ouest. Ceux-ci vivent le plus souvent dans des conditions très précaires, particulièrement pour les étrangers non européens, entassés parfois à 10 ou 15 par pièce avec accès à un seul WC pour 3 ou 4 pièces et une seule petite cuisine. Il ne s'agit pas d'un mythe, par manque d'expérience je suis passé par là régulièrement au début de mon voyage. La seule différence est que j'y suis resté au maximum deux ou trois semaines consécutives alors que certains vivent de longues années dans ces conditions. Une bonne question: qu'en est -il de la vie sexuelle de ces travailleurs ???
     Ainsi, en Europe, une bonne partie des jobs dangereux, sales ou mal-payés sont effectués par des immigrés (essentiellement non européens). Aujourd'hui, même une partie des jobs plus évolués, voire parfois de haut niveau sont réalisés par des immigrés qui sont alors en général moins bien payés que lorsque ces tâches sont effectuées par des nationaux de vieille souche.

Les familles de souche locale ont, en général, moins d'enfants que les familles dont au moins un des parents est un immigré ou fils ou fille d'immigré. Cela n'est pas toujours bien représenté dans les statistiques parce que souvent les parents ont une double nationalité. Dans la plupart des pays, la population européenne de souche vieillit et a de moins en moins d'enfants. Pourtant, la discrimination envers les immigrés persiste, alors que ce sont eux qui assument de plus en plus les tâches quotidiennes de l'économie réelle et qui contribuent également de plus en plus au payement des pensions des populations de souche. Il y a là les ingrédients pour un sérieux problème à venir... Sans compter qu'une partie substantielle des populations immigrées a des racines culturelles dans des civilisations fort différentes de la civilisation occidentale et proviennent souvent de pays colonisés par les européens. Les tensions entre populations immigrées et populations locales risquent de déboucher sur des conflits sociaux importants, sans parler du problème du payement des pensions lorsque les immigrés décident de retourner chez eux à l'âge de la retraite.

La plupart des immigrés (non européens) sont venus attirés par les salaires beaucoup plus élevés que dans leurs pays d'origine. Ce qu'en général ils ne savaient pas avant de venir est que le coût de la vie est en rapport avec les salaires... L'objectif de la majorité d'entre eux était de travailler 10 ou 15 ans en Europe pour pouvoir acheter une petite ferme ou un magasin dans leur pays et ensuite retourner chez eux. C'est pour pouvoir envoyer le maximum d'argent à leurs familles qu'ils vivent à 15 ou 20 par chambre dans des conditions précaires. Certains d'entre eux allaient jusqu'à avoir deux jobs de 8 heures par jour, une vie de fou... J'ai fait un petit calcul, 48 personnes dans une vieille maison de 3 chambres, cela permettait au propriétaire de cette maison impossible à louer dans l'état où elle se trouvait, de toucher jusqu'à 20 fois le loyer d'une maison équivalente en bon état. Si les travailleurs étrangers acceptent cela, c'est parce qu'ils payent chacun ainsi moins qu'un loyer pour un petit appartement. Malheureusement, malgré leurs efforts, seule une petite minorité de travailleurs étrangers parviendront à réaliser leurs rêves.

C'est en voyageant que j'ai découvert par l'expérience une autre vision de l'économie : Il y a moins de demande de location pour une très grande maison en très bon état à cause du prix. En conséquence, le prix au mètre carré est plus bas. Par contre, il y a une forte demande pour les biens immobiliers à très bas prix, ce qui permet aux propriétaires de louer une chambre de 7 mètres carrés avec accès extérieur à une cuisine et un WC commun à un prix à peine de 30% inférieur à un petit appartement d'une chambre avec un WC et une cuisine. De même, un lit dans une chambre de 12 ou 15 personnes coûte 30% de moins que la chambre de 7 mètres carrés. Le prix est plus fonction de la demande que de la qualité du bien loué. Par exemple (loyer mensuel): 2000 euros /150 m2 donne un prix au m2 de 13,33 euros, 750 euros /40 m2 donne un prix au m2 de 18,75 euros, 500 euros pour la chambre de 7m2 donne un prix au m2 de 71,42 euros. 300 euros pour un lit dans une pièce de 16 m2 dans laquelle il y a 12 lits donne un prix au m2 de 225 euros. Il y a parfois 16 lits dans une chambre de 16 m2... On comprend mieux l'intérêt de certains pour accueillir des étrangers ou des réfugiés surtout dans les pays où les loyers sont élevés ...

Tous les étrangers non européens ne sont pas des "travailleurs" immigrés. Une minorité est ou était constituée d'hommes qui veulent apprendre à connaître comment fonctionne réellement le monde autour d'eux mais aussi et surtout de nombreux activistes politiques dont la vie était menacée et qui ont dû quitter leurs pays pour cette raison. Cette minorité est essentiellement constituée de personnes qui ont un bon niveau de formation, voire même parfois un très haut niveau d'études réalisées dans plusieurs continents. J'ai vite découvert qu'ils connaissent mieux le pays d'accueil que les citoyens locaux qui ont en général une expérience limitée à leur milieu social et à leur job, ce qui fut une surprise.
     En effet, au début de mon voyage, je pensais que la majorité des habitants des pays européens voulaient connaître le mieux possible comment fonctionne leur pays, voire même les pays qui les entourent. En fait, j'ai découvert qu'il n'en n'était rien. La plupart cherchent essentiellement à gagner le plus d'argent possible, à s'occuper de leurs problèmes personnels et ne s'intéressent pas à ce qui ne les touche pas directement. Au contraire, ils préfèrent qu'on ne les perturbe pas trop avec des informations sur ce qui se passe autour d'eux, dans leur pays ou dans le monde. En fait, je fus extrêmement surpris de constater que la majorité des gens ne se posent pas de questions telles que «De quoi ai-je besoin pour vivre ? Comment fonctionne l'économie, la technologie qui existe dans les produits utilisés quasi quotidiennement ? Qui fabrique ces produits, Où ? Quelles sont les ressources dont dispose le pays ? Y-a-t-il un équilibre entre les ressources utilisées et celles disponibles ? Comment fonctionnent les relations sociales, l'organisation politique. Quel est le fondement des relations humaines, des relations entre hommes et femmes ? » etc... J'ai mis un certain temps à accepter le fait que la plupart des personnes suivent ce qu'il faut appeler une "programmation" faite par leur éducation au lieu de réfléchir à la situation dans laquelle ils se trouvent, à leurs possibilités de projets futurs, au sens de leur vie. L'Occident favorise l'individualisme (chacun suit ce qu'il ressent) mais pas le développement des individus (des gens qui réfléchissent, veulent comprendre, décider de leur propre vie en fonction du monde qui les entoure, utiliser leur cerveau et non leurs émotions). Mais peut-être tout cela est-il voulu par le pouvoir, les gens qui ne se posent pas trop de questions et suivent ce qu'ils ressentent sont plus dociles, plus facilement manipulables ...

Au lieu de repasser par toutes les phases d'acquisition d'expérience, j'ai vite compris qu'il valait mieux profiter de l'expérience accumulée par ces étrangers mieux formés qui résident dans le pays depuis plusieurs années. Cela m'a permis de trouver beaucoup plus rapidement des solutions pour améliorer mon existence et accomplir mes objectifs. De plus, ces étrangers sont une mine extraordinaire d'informations non seulement sur les pays dont ils proviennent mais également sur les pays où ils ont séjourné, sans compter leur capacité de réflexion et d'analyse qui trouve son origine dans les nombreuses difficultés variées qu'ils ont dû affronter. Dans les milieux des immigrés, il n'y avait presque pas de femmes bien qu'aujourd'hui cela est en train de changer petit à petit, suite essentiellement à la crise économique.

Au fur et à mesure de ma capacité à maîtriser de nouveaux langages, je me suis mis à acheter régulièrement des journaux de plusieurs pays. Après quelque temps, je fus surpris de voir un article apparemment peu significatif repris dans un journal d'un autre pays, ensuite par un autre encore dans un nouveau pays, pour finalement faire l'objet d'une information reprise dans de nombreux médias. Les liens entre ces articles et les campagnes médiatiques qui suivaient quelque temps après m'ont obligé à me rendre compte de l'existence d'une sorte de chef d'orchestre qui dirigeait ce genre de phénomène.
Ainsi la soi-disant presse libre européenne était en fait aux mains de services manipulant l'information pour aboutir à une campagne médiatique visant certains objectifs politiques, voire géopolitiques. Je fus bien obligé de prendre conscience que des services de l'OTAN ou des États-Unis manipulaient ces campagnes médiatiques. Que manipulaient-ils d'autres ? Certains évènements destinés à créer un choc dans la population ? J'ai découvert que nombre d'immigrés ayant une large expérience dans de nombreux pays avaient pris conscience de cela bien avant moi, ce genre de phénomènes étant d'ailleurs largement utilisé dans leur pays d'origine. Les révélations sur le "Gladio" qui eurent lieu bien plus tard ne furent pas une grande surprise...

Face à ces manipulations des informations dans la presse, j'ai acheté un poste radio international russe bon marché mais très efficace me donnant accès à presque toutes les stations radio de la planète. Il faut savoir qu'à l'époque, pratiquement tous les pays disposaient, en ondes courtes, d'émissions, au moins en anglais, destinées à un public international. A cette époque, je fus surpris de la bonne qualité des émissions de la radio suisse internationale. Malheureusement, à partir de la fin des années 90, la qualité des émissions de cette radio a baissé. Celle-ci a cessé d'émettre peu d'années après. Quelles pressions ont été exercées sur la Suisse pour qu'il en soit ainsi ? Aujourd'hui, les émissions de la radio suisse internationale ont été remplacées par un site internet dont les informations internationales ne sont que la reprise de quelques informations de l'une ou l'autre d'agence d'information occidentale «politiquement correcte». Malheureusement cette dégradation de la qualité des informations a touché de nombreux autres pays. La pression des financiers occidentaux se fait sentir, évidemment cela n'est guère surprenant dans le cas de la Russie qui a basculé vers le capitalisme néolibéral.

Je pensais au début qu'au sein des grandes entreprises l'objectif était de réaliser un bon produit pour les clients. Je me suis rapidement aperçu qu'il n'en était rien. Le but est, surtout au sein des plus grandes entreprises, de faire du fric, de la marge. Mais mieux encore, chaque étage de la hiérarchie travaille pour son propre intérêt, pas nécessairement pour l'intérêt à long terme de l'entreprise et certainement pas pour l'étage d'en-dessous. Par exemple, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que les chiffres de production d'une chaîne où je travaillais et qui étaient transmis aux niveaux supérieurs de la hiérarchie étaient différents de la réalité. Je me suis dit bien plus tard, travaillant comme informaticien, que si la gestion dans ces usines était informatisée, cela risquait de devenir "intéressant". Comme j'ai effectivement eu ensuite à informatiser moi-même des entreprises, j'ai en effet découvert que c'était encore bien plus "intéressant", voire "dangereux" que je ne le pensais.

Le mythe d'une industrie européenne efficace et bien gérée a rapidement volé en éclats. En général, plus la taille de l'entreprise est importante et plus il y a de pertes d'informations ainsi que "d'autres pertes" et plus l'accent est mis sur le gain financier à court terme à toutes les étapes, encore plus par le haut de la hiérarchie qui doit rendre des comptes aux financiers qui détiennent les capitaux. Il arrive fréquemment que la production ou les services ne sont plus que des supports, voire des prétextes pour des opérations financières. J'ai d'ailleurs découvert ensuite que les produits financiers pouvaient être la principale source de gain de ces grandes entreprises. Finalement, il devenait logique dans ces conditions que celles-ci délaissent de plus en plus la partie production pour la partie marketing, vente, voire même essentiellement pour entrer dans le domaine des produits dérivés du crédit ou la spéculation immobilière à grande échelle. A cela il faut encore ajouter l'obsolescence programmée qui est le résultat d'études effectuées pour limiter la durée de vie des produits de façon à accélérer le cycle des ventes, «la rotation des capitaux». On est vraiment très loin d'une économie organisée pour produire une réponse aux besoins des populations ! C'est même parfois le contraire. Par exemple des produits nocifs pour la santé sont mis sur le marché ou utilisés par les industries agroalimentaires.

Au fur et à mesure que j'ai eu l'occasion de travailler dans des milieux "plus élevés", j'ai constaté que nombre de dirigeants de grandes entreprises cherchent plutôt à racheter leurs concurrents, a faire voter des lois destinées à leur assurer un certain monopole ou à créer un nouveau marché pour leurs produits ou services qu'à développer leurs propres affaires. Cela n'est possible qu'avec l'existence de liens entre le monde politique et ces dirigeants et est particulièrement nocif au développement de l'économie réelle et de l'innovation et souvent "mortel" pour nombre de PME. Il est vrai que beaucoup de ces dirigeants sont surtout au service des financiers qui détiennent les capitaux plutôt qu'au service de leur entreprise. Ces financiers veulent des résultats à court terme et les dirigeants qui privilégieraient des objectifs à long terme dans l'économie réelle plutôt que les résultats financiers à court terme seraient vite balayés. Je me suis rendu compte que les financiers veulent obtenir de leurs capitaux un rendement qui leur permette au minimum de très bien vivre sans devoir travailler. Ce sont certainement ces mêmes milieux qui financent les campagnes des partis politiques...
J'ai bien été obligé de me rendre compte qu'en Occident, l'organisation économique, sociale et politique a pour but véritable de procurer le maximum de ressources aux détenteurs de capitaux (les financiers). Cela est aussi valable pour la "formation" donnée au sein du système éducatif dont le but n'est absolument pas d'expliquer quels sont les véritables mécanismes à la base de l'économie occidentale. Alors, une question vient à l'esprit : d'où proviennent les capitaux de ces financiers ? D'écritures dans des banques centrales qui sont en réalité gérées par quelques grandes banques privées, c'est à dire par les principaux financiers. On n'est jamais mieux servi que par soi-même!

CIESINT   Publié le 2017-06-22   Nombre de lectures 11931

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