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La dimension manquante


Comment comprendre le monde qui nous entoure ?

    Une analyse uniquement fondée sur l'observation directe ?

Il existe plusieurs possibilités suivant les moyens utilisés et les "bases théoriques" employées pour interpréter les résultats.

Par exemple,

Moyens utilisés :

-    analyse visuelle, mesure avec des instruments simples, mesure avec des instruments de plus en plus sophistiqués,  mise en relation de nombreuses mesures diverses, etc...

Bases théoriques :

-    interprétation sur base de l'existence d'une puissance divine,  interprétation sur base de postulats simplistes, de théories complexes, etc...


    Une analyse complétée par l'économie comme science ?

Il faut de l'argent pour acheter, vendre et donc pour vivre...  Pourquoi ? L'argent est-il une création de la nature ou une contrainte de la société? Question élémentaire !
A première vue, l'argent aurait été créé pour faciliter les échanges voire permettre l'accumulation de "capitaux" pour élargir le développement économique. Cette façon de présenter le rôle de l'argent occulte la question de savoir d'où il vient ou plus exactement qui le crée, comment et sur base de quels critères ? Quand on étudie cette question, on découvre que c'est un ensemble de décisions humaines qui sont à la base de la création de l'argent et que ceux qui décident de la création de la monnaie ont un pouvoir déterminant.

Décisions humaines, cela signifie décisions politiques et ainsi on passe de l'économie à l'économie politique, ce qui met fin à la prétention de l'économie au titre de "science".


L'économie politique serait-elle alors la science qui permettrait d'expliquer comment fonctionne le monde qui nous entoure ?

Dès qu'on introduit des décisions humaines dans l'étude d'un quelconque problème on est immédiatement confronté à la question des motivations de ceux qui prennent ces décisions. Marx, qui en son temps a réalisé une analyse économique et politique approfondie, répond à la question en disant que les gens agissent pour répondre à leurs besoins, à l'exception de la bourgeoisie qui serait cupide et dégénérée.

Son approche contient une lacune fondamentale dans la mesure où elle n'étudie pas suffisamment la notion de besoin, laissant entendre qu'il s'agirait des besoins biologiques tels que boire, manger, se protéger du froid, de la chaleur, etc... Comment alors intégrer, par exemple, l'anorexie dans ce type d'analyse ? Comme une maladie ? Comment intégrer le désir de posséder une Porsche, une BMW ou une Maserati? Également comme une maladie ? Comment expliquer les motivations de la "bourgeoisie"... Il ne faut pas réfléchir longtemps pour comprendre que les gens ne cherchent pas exclusivement une réponse à leurs besoins biologiques et que, au contraire, ils cherchent une réponse à ce qu'il faut qualifier de "besoins culturels", la satisfaction des besoins biologiques pouvant même être en partie déformée par l'influence de la société.

L'économie politique devrait donc mêler les besoins culturels aux nécessités biologiques ? Mais quel est l'origine de ces besoins culturels ? Comment expliquer, par exemple, le comportement de ceux qui, bardés d'explosifs, se font sauter au milieu d'une foule  d'inconnus et le plus souvent dans un pays qui n'est même pas le leur et avec lequel ils n'ont aucun lien réel ?...

Et s'il existait une autre dimension ?

La clé pour comprendre cette dimension est la notion de structure psychologique. Aussi, allons nous la définir.

Nous appellerons "structure psychologique" l'ensemble des processus qui déterminent le comportement des individus et que la plupart de ceux-ci vivent comme "ressenti à l'intérieur d'eux-mêmes" sans pouvoir distinguer les processus qui ont une origine biologique de ceux qui trouvent leur origine dans leur éducation, leur expérience de l'enfance ou de leur vie adulte, sans même la plupart du temps prendre conscience de l'origine différente de ces processus.

Qu'est-ce qui est à l'origine de cette structure psychologique ?

Évidement, à la base, il y a d'abord les besoins biologiques associés à la survie, tels que manger, boire, dormir, se protéger du froid, de la chaleur, etc...  Mais y il a aussi les pulsions biologiques liées à la reproduction, communément reprises sous le vocable "sexualité". La psychanalyse a permis de découvrir l'inconscient qui s'interpose entre l'expression des besoins et les prises de décisions des individus. Qu'est-ce que  l'inconscient? Ce sont les angoisses refoulées hors du champ de la conscience (d'où le mot "inconscient") par un individu lorsqu'il ne sait pas y faire face. L'inconscient se crée essentiellement pendant l'enfance. Les angoisses refoulées dans l'inconscient ont surtout pour origine la dépendance extrême du bébé et de l'enfant envers ses parents et les adultes ainsi qu'un conflit entre les deux groupes de pulsions biologiques, les pulsions de survie et les pulsions de reproduction. Les relations entre les parents, les adultes et l'enfant sont le "support pratique" de ces angoisses . Cela signifie que les relations entre père (homme) et mère (femme) ont un impact déterminant. La psychanalyse nous apprend également que cet impact, au sein du modèle familial occidental, est encore plus important pour les filles que pour les garçons.

Imaginez que la forme des relations hommes-femmes, parents-enfants, adultes-enfants, soit à la base de la structure psychologique qui est à l'origine de ce mélange de besoins biologiques et culturels et soit même à l'origine de l'action des terroristes qui commettent des attentats suicides... Que se passerait-il si un groupe de personnes, au service des intérêts des grands financiers internationaux, découvrait, au moins en partie, comment se forme la structure psychologique d'une population et donc comment la manipuler ?

Imaginez en outre que les dirigeants des pays visés par ces manipulations continuent par contre d'avoir une vision du monde fondée sur l'économie politique ou, pire, veuillent rétablir un modèle culturel ancien sans se poser la question de la structure psychologique associée. On peut facilement comprendre que cela permettrait à ce groupe de personnes d'utiliser les mécanismes de l'inconscient pour "guider" les populations vers un ensemble d'actions favorables à leurs objectifs, par exemple de dissoudre l'URSS pour passer du communisme au capitalisme ultra-libéral... Cela sans aucune perte pour eux et ceux qui les emploient mais au contraire avec des gains faramineux.

On pourrait aussi prendre comme exemple d'utilisation de ces mécanismes psychologiques la création de "robots biologiques" programmés pour se faire exploser au milieu des foules. Cela a l'avantage pour ceux qui utilisent ce genre de "combattants" de créer une situation difficile à maîtriser, d'engendrer une certaine décomposition du système économique et social visé et, suprême avantage, de ne pas créer un contingent de vétérans qui représenteraient ensuite une charge pour le budget de l'État qui les utilise.

Les dirigeants qui continuent à chercher une réponse uniquement sur le terrain de l'économie politique ne répondent nullement à l'attaque qui est réalisée dans une autre dimension. C'est, par exemple, ce qui se passe en Russie, pays dont les dirigeants tentent actuellement de redévelopper les moyens militaires alors que les moyens bien plus importants de l'URSS n'ont pourtant servi à rien.

Ce groupe de personnes capables de manipuler les structures psychologiques des populations aurait-il ainsi permis à leurs employeurs d'acquérir une avance considérable sur les autres pays? Oui et non. Pourquoi? Tout d'abord les connaissances ont été centrées sur les moyens de manipuler pour détruire et non pour construire ou comprendre l'ensemble des mécanismes mis en jeu. D'ailleurs si cela avait été le cas, ces personnes auraient compris que les commanditaires sont de dangereux psychopathes avides de pouvoir qui mènent leur propre pays à la ruine et se seraient retourné contre ces derniers.

Les moyens utilisés pour manipuler les populations des pays à détruire ou à neutraliser sont aussi utilisés contre les populations des pays qui les ont créés avec comme résultat l'accélération de la désintégration économique et sociale de ces mêmes pays. Le but de ces manipulations est la recherche, par les commanditaires, du pouvoir le plus absolu avec comme objectif principal la destruction des concurrents potentiels et le contrôle total de la population de leurs pays. Il faut savoir que les connaissances nécessaires pour détruire sont bien moindres que celles nécessaires pour construire. La maîtrise d'une très faible partie des connaissances de la psychanalyse est suffisante pour les utiliser dans ce but.

A cela il faut encore ajouter que les mécanismes psychologiques étudiés sont propres à la civilisation judéo-chrétienne et à une partie du monde musulman (une branche de la religion musulmane directement soutenue et manipulée dès le départ par ce groupe de personnes ). Les structures psychologiques dans les civilisations asiatiques ne sont pas les mêmes et, qui plus est, ces civilisations ont intégré une certaine compréhension de ces mécanismes dans leur culture, ce qui contribue à mettre en échec les tentatives de manipulation.

La question qui se pose au niveau de la Russie est la responsabilité du parti communiste russe dans la négligence de l'étude de cette nouvelle dimension. Il est clair que Lénine a pris, dès le début, position contre les découvertes de la psychanalyse en établissant le postulat que la population agissait pour répondre à ses "besoins objectifs". Cela n'implique pas nécessairement la mise ne cause de tous les partis communistes. Par exemple, le Président chinois Mao Zedong a pris conscience des problèmes liés à la structure psychologique des populations et a lancé la révolution culturelle pour y faire face. C'est d'ailleurs cette action qui est à la base du succès actuel de la Chine.

Le problème de la structure psychologique des individus n'a pas été traité par Marx, les découvertes de la psychanalyse n'ayant pas encore été faites à son époque. Il faut souligner que Marx demandait à ce que l'étude de la société ne soit pas limitée à un cadre rigide mais qu'au contraire il soit fait appel à toutes les découvertes. S'il avait encore été vivant en 1917, il est plus que probable que Marx aurait intégré la psychanalyse dans son oeuvre.

Il faut en conclure qu'il y a bien une erreur fondamentale à la base de l'action du parti communiste russe. Cette erreur a conduit finalement à l'effondrement de l'URSS comme prévu depuis très longtemps par les communistes chinois. Elle a aussi été à l'origine des erreurs d'analyse de Staline et des membres du parti communiste russe avant la seconde guerre mondiale. La question se pose tout de même de savoir si cette erreur doit être mise uniquement à charge du parti communiste de Russie ou si elle est une conséquence de la structure psychologique des populations de ce pays.

Lorsqu'on voit la tentative de retour vers des "valeurs" de la "culture russe", comme par exemple le retour en force de la religion, on est obligé de constater que le problème n'est pas seulement lié à la révolution communiste de 1917 et doit être aussi associé à la structure psychologique des populations. Cela signifie que la capacité de la Russie à faire face à l'utilisation du "soft power" (terme que les Américains emploient pour parler de ces manipulations psychologiques) est particulièrement réduite. Les Américains le savent, c'est la raison pour laquelle ils continuent leurs actions par tous les moyens tout en ayant un discours souvent contraire.

On peut tenter d'expliquer l'action des dirigeants russes actuels par la corruption ou l'existence d'une puissante 5ième colonne au service de l'Occident, mais ce n'est pas la seule explication même si la position de la Russie lors du vote à l'ONU contre la Libye, le Yémen ou  lors de la mise en place des sanctions contre l'Iran, démontre l'existence d'une certaine collaboration avec les pays occidentaux. Il a suffit aux Américains de créer les circonstances favorables à la mise en place en Russie de dirigeants avec le "bon profil" lors de la prise du pouvoir par Yeltsin.

Les évènements en Ukraine sont très révélateurs de cette différence entre le mode d'action russe et celui des Américains. Un exemple flagrant est celui du Ministre des Affaires Étrangères Lavrov dont le profil indique clairement qu'il fonde toutes ses actions sur le maintien à tout prix de bonnes relations avec l'Europe, voire avec les "partenaires américains", à cause du désir qu'auraient, selon lui, la plupart des dirigeants occidentaux à avoir des relations "normales" avec la Russie.

Lors de la prise de contrôle de l'Ukraine grâce à un coup d'État orchestré par les services occidentaux, sa position a été "la Russie n'a pas mordu à l'appât" en n'intervenant pas. Lorsque les troupes russes seront attaquées en Transnistrie que fera-t-il ? Laissera-t-il faire et dira-t-il encore qu'une fois de plus la Russie n'a pas mordu à l'appât? Répétera-t-il encore le même refrain lorsque Moscou sera bombardé? C'est possible mais là je crois que cela se terminera mal pour lui, à moins que secrètement il pense en tirer bénéfice parce qu'il travaille à la prise de pouvoir par un groupe de Russes favorables au contrôle de la Russie par l'Occident, l'arrivée rapide et massive de troupes de l'Otan après un Maidan russe lui permettant de rester dans les cercles du pouvoir. Pour ce projet, il lui faudrait toutefois compter sur le maintien de la passivité des dirigeants militaires face aux actions des politiques. Il n'est pas exclu que ces dirigeants aient tiré les leçons de la non intervention de l'armée en 1991 et 1993 pour protéger le territoire qu'ils étaient censés défendre.

On est également obligé de constater qu'actuellement les Russes font tout pour réduire la République Populaire du Donetsk et la réintégrer à l'Ukraine. Poutine serait soit-disant en possession d'informations lui permettant de privilégier cette attitude. Comme Staline avant l'attaque allemande ? A ce sujet, lire les mémoires du Maréchal Joukov!
    
On pourrait malheureusement faire une analyse plus ou moins similaire du profil de nombreux dirigeants russes dans toutes les sphères de la vie économique et sociale. En soi, la création d'un monde simpliste et déconnecté de la réalité dans la tête de la majorité des gens en Russie et dans les pays de l'Est autrefois contrôlés par Moscou est à mettre à charge du parti communiste russe. L'action du "soft power américain" n'a fait qu'utiliser une situation existante. Cette action continue avec succès uniquement parce que les membres du gouvernement russe et même la plupart des dirigeants de tous bords ne tiennent pas compte des mécanismes à la base de la création de la structure psychologique et, pire, n'en connaissent même pas l'existence suite au rejet de la psychanalyse par le parti communiste. La Russie met en place un type de défense valable pour la seconde guerre mondiale alors que le terrain sur lequel se jouent les guerres actuelles est tout autre. Il y a dans l'analyse des dirigeants russes une dimension manquante. Si cela peut également être vrai pour les dirigeants d'autres pays, les implications géopolitiques ne sont pas les mêmes.

Les mécanismes qui aboutissent à la création d'une structure psychologique propre à une population (ou du moins à la grande majorité de celle-ci) sont les mêmes, quelle que soit la vision du monde qui en résulte. Par exemple, la majorité de la population russe est persuadée que le niveau de la consommation est plus élevé en Occident qu'en Russie grâce à une meilleure gestion de l'économie en Occident. L'existence d'une couche importante de la population occidentale qui vit dans la misère ainsi que l'impact des produits financiers sur le transfert des richesses entre le reste de la planète et l'Occident sont totalement ignorés. La plupart des Russes croient que les populations occidentales accordent la priorité aux droits de l'homme et que les gouvernements occidentaux privilégient le développement des conditions de vie des populations.

En réalité, les dirigeants occidentaux sont au service d'une très petite classe de riches. Quant à l'humanisme occidental, les dizaines de guerres déclenchées par les pays occidentaux, le taux élevé de chômage en Europe et aux États-Unis, le nombre extraordinaire de citoyens enfermés dans les prisons américaines, auraient dû suffire à mettre en question cette vision de l'Occident. Pourtant, les Russes sont autant persuadés de la justesse de leur vision du monde que les fanatiques islamistes qui croient en la suprématie des lois divines telles qu'ils les conçoivent.
   Ainsi, une majorité de la population russe croit que si le pays montre qu'il n'a pas d'intention agressive et fait tout pour éviter la guerre, les populations occidentales ne soutiendront pas les tentatives militaires d'agression contre la Russie. Les Russes n'ont pas encore compris que cette vision du monde n'existe que dans leur tête et non dans la réalité. La civilisation occidentale est essentiellement fondée sur des rapports de force. La politique des dirigeants russes est perçue comme une preuve de faiblesse. En outre, la majorité des Occidentaux ne s'intéressent pas vraiment aux relations entre leur pays et la Russie. Les dirigeants ocidentaux n'auront aucune peine à manoeuvrer pour conduire leurs pays vers une situation qui débouchera sur un conflit avec la Russie. A cela il faut ajouter, une forte renaissance du fascisme en Occident pour les mêmes raisons que celles déjà expliquées par le psychanalyste Wilhem Reich en 1932 mais avec une composante plus forte aujourd'hui qu'à l'époque.

En Occident la plupart des gens pensent que le primordial dans la vie est une lutte pour les meilleures places et cherchent surtout à défendre leurs intérêts individuels à court terme. Ils savent que la société est passablement corrompue et ne s'y opposent que lorsque cela se fait en leur défaveur. Il n'y a pas de vision collective dans les pays occidentaux, les gens cherchent à apaiser ce qu'ils ressentent sans se poser la question de l'impact de leurs actions sur la collectivité et ne se font guère d'illusions sur les motivations des dirigeants. Il y a une divergence totale entre le discours (ce qu'il faut dire) et l'action. Si la situation se détériore au point de devenir trop angoissante, ils suivront le leader "fort" qui saura leur donner l'impression que les mesures qu'il propose pourront apaiser ces angoisses. Ce fut, par exemple, la politique de Hitler (phénomène bien étudié et même prévu longtemps à l'avance par le psychanalyste "Wilhem Reich").

Un politicien occidental qui oserait dire la vérité sur la situation se ferait balayer tandis que sera élu celui qui promet que, grâce aux mesures proposées, la crise sera en passe d'être résolue à partir du second semestre de l'année suivante. Et cela même s'il suffit d'une analyse très élémentaire pour comprendre que les solutions proposées ne vont rien résoudre mais tout au plus profiter à une infime partie de la population. La vision du monde qu'on les populations est passablement déconnectée de la réalité d'où l'importance de la compréhension des mécanismes qui aboutissent à la création de la structure psychologique qui est à l'origine de cette vision sans parler du danger que représente la possibilité des manipulations de ces mécanismes lorsque cette dimension de la société est ignorée.

L'existence de l'inconscient comme partie importante de cette structure psychologique et principal moteur de l'action de la grande majorité des individus  laisse entrevoir la possibilité de la mise en place d'une organisation sociale qui donnerait la priorité aux relations humaines dans le but de réduire ou supprimer cet inconscient, libérant ainsi l'énergie créative des individus pour développer la société dans tous les domaines, que soit la production d'une réponse aux besoins biologiques réels, le développement de nouvelles technologies ou de nouvelles formes de médecine, pour aboutir à une société dans laquelle les relations humaines atteindraient un tout autre niveau de qualité. Ce type de société serait à l'origine d'une nouvelle civilisation nettement plus développée que la notre.

CIESINT   Publié le 2015-07-27   Nombre de lectures 13172

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